Insertion Professionnelle

De l'initiation à la certification

Notre formation se déroule en partenariat avec la Maison Bakhita.
Formation certifiante : Titre Professionnel de Cuisinier
Un parcours complet et certifiant pour une insertion professionnelle durable dans les métiers de la cuisine
🎯 Objectifs de la formation
Maîtriser les techniques fondamentales de cuisine et pâtisserie française
Savoir produire, présenter et valoriser des plats variés
Respecter les normes d'hygiène et de sécurité alimentaire (HACCP)
Développer des compétences transversales : gestion du stress, travail en brigade, relation client
Préparer à l'insertion professionnelle durable via accompagnement linguistique et social
Conditions d'admission
Publics éligibles
- Primo-arrivant.e.s (arrivés en France depuis < 5 ans)
- Titulaires d'un titre de séjour hors UE
- Bénéficiaires de la protection internationale (BPI)
Pré-requis
- Test de français (niveau A2 minimum)
- Test de numératie de base
- Participation à une réunion d'information + entretien de motivation
Financement
Aide Individuelle à la Formation (AIF) ou Préparation Opérationnelle à l'Emploi Individuelle (POEI)
Pour plus d'informations sur votre éligibilité, contactez notre équipe.
Nos créations culinaires
Découvrez quelques-unes des réalisations de nos stagiaires lors des formations pratiques












Entretien avec nos anciens apprentis
Ce qu'ils disent de leur expérience chez SAWA
Julie
"’adore créer des recettes, cette formation est l’occasion pour moi de me perfectionner”. C’est en s’inscrivant sur un site de bénévolat que Julie a pu trouver chaussure à son pied, en passant d’abord par d’autres associations où elle était très active. Mais il manquait un aspect technique et Julie gardait en tête un rêve qu’elle souhaite réaliser un jour: avoir son propre restaurant. Cette passion pour la cuisine qui l’a animée à suivre la formation agit comme une forme de reconversion pour elle, qui a longtemps travaillé dans la comptabilité et la gestion au Congo Kinshasa dont elle est originaire.Malgré les difficultés et le travail intense en cuisine, le partage a été le moment et la valeur clé durant ses semaines de formation. Pendant les cours de cuisine inversée où les apprenants.es deviennent à leur tour chef.fe.s, Julie a appris à réaliser des plats maliens, soudanais, ivoiriens et camerounais, et de nombreux desserts français.Souhaitant poursuivre l’activité du dimanche, et les différentes activités de l’association, Julie espère aussi continuer à se former aux métiers de la restauration pour réaliser son rêve d’ouvrir un restaurant solidaire un jour."
Tamari
" Tamari, professeure de langue géorgienne, est arrivée en France en 2018. Son engagement associatif commence en tant que bénévole au Secours Populaire, et avec SAWA depuis 2 ans. Pourquoi a-t-elle rejoint la formation? Pour en apprendre sur la culture française et sa cuisine, mais aussi pour le cadre amical et chaleureux qu’elle a trouvé avec les activités de SAWA.À présent, Tamari a beaucoup plus confiance en elle et a su surmonter sa peur d’aller à la rencontre des autres et d’oser, comme elle a pu le constater pendant les cours de cuisine inversée, où la cuisine géorgienne était à l’honneur “je me disais que c’était trop dur, que c’est pas comme ça qu’il faut faire. Mais maintenant je n’ai plus peur, maintenant je me dis “Tamari tu le fais bien, parce que tu sais comment le faire”. Tamari entretient un lien très important avec sa culture et son pays. C’est pour cela qu’elle travaille dans une église géorgienne en donnant des cours de géorgien à des enfants. Pour faire découvrir la cuisine géorgienne, si Tamari devait choisir un plat emblématique de chez elle, ce serait le khatchapouri, qu’on a pu déguster lors des cours de cuisine inversée. “Si vous allez dans mon pays et que vous demandez à n’importe quelle personne “quel est le plat traditionnel d’ici?” tout le monde vous dira le khatchapouri. C’est comme si ici on demande quel est le dessert traditionnel, beaucoup vont dire les crêpes, la pâte à choux…”"Ce que j’ai vraiment aimé c’est faire les desserts. J’ai bien appris à les faire parce qu’avant je ne les connaissais pas du tout! Mon préféré c’est la mousse au chocolat. C’était un rêve de pouvoir essayer d’en faire et maintenant je sais le faire!” . Pour ses plans futurs, Tamari espère pouvoir travailler dans un restaurant avec l’expérience qu’elle a réussi à acquérir. “Avant, si on me demandait “Tamari, est-ce que tu connais la cuisine française?” je répondais “non”. Et les gens me demandaient comment ça se faisait que j'habite depuis quatre ans en France sans connaître la cuisine française? Mais j’avais peur, j’étais très timide. Mais maintenant je connais et je peux en discuter avec les gens.” "
Youssouf
2002" Youssouf a 20 ans, il est le plus jeune apprenant de la formation, il est arrivé du Mali il y a un an et demi. · Au pays, il va à l’école française jusqu'à 17 ans et abandonne ses études pour prêter main-forte à son oncle qui travaille dans les champs. Il aide à cultiver le potager et fait également de la soudure : “Quand j’ai arrêté d’aller à l’école, j’ai aidé pour toute sorte de choses, j’allais au marché chercher les ingrédients pour que ma mère puisse faire à manger, je l’aidais à cuisiner, je connais bien le #mafé, le #thieb et le #saka-saka. Parfois j’allais aussi chercher du bois” Il grandit dans la région de #Kayes, entouré de sa famille, ses parents, sa sœur et ses deux frères ainsi que ses oncles. Quand il n’aide pas sa famille, il aime jouer au foot avec ses amis. · La formation a été une véritable révélation pour Youssouf, qui se plaît particulièrement en cuisine et qui a pu progresser de manière très concrète en quelques mois. Il se tient aujourd'hui prêt pour toute opportunité en restauration pour mettre en pratique ce que nos formateurs ont pu lui transmettre. "